Il était une fois Poudlard *
Vous avez reçu... une BEUGLANTE :
-COMMENT OSES-TU RODER SUR CE FORUM SANS MEME T'Y INSCRIRE ?!!

*L'admin arrive et cache la Beuglante sous sa cape*

- Je voulais simplement te souhaiter la bienvenue, en espèrant que tu t'inscrives. De nombreux postes très intéressants demeurent vacants et n'attendent que toi. N'hésite plus !

*La Beuglante mord l'admin et s'échappe*
- QU'ATTENDS-TU ?!! TU VEUX VRAIMENT QUE JE TE JETTE UN SORT ? DEFENDS-TOI SI TU ES UN(E) SORCIER(E) DIGNE DE CE NOM !!

L'admin :
- Ouh, là, là... Tu ferais mieux de t'inscrire !

Wink

Ps : Ici, vous choisissez VOTRE avatar !
Il était une fois Poudlard *
Vous avez reçu... une BEUGLANTE :
-COMMENT OSES-TU RODER SUR CE FORUM SANS MEME T'Y INSCRIRE ?!!

*L'admin arrive et cache la Beuglante sous sa cape*

- Je voulais simplement te souhaiter la bienvenue, en espèrant que tu t'inscrives. De nombreux postes très intéressants demeurent vacants et n'attendent que toi. N'hésite plus !

*La Beuglante mord l'admin et s'échappe*
- QU'ATTENDS-TU ?!! TU VEUX VRAIMENT QUE JE TE JETTE UN SORT ? DEFENDS-TOI SI TU ES UN(E) SORCIER(E) DIGNE DE CE NOM !!

L'admin :
- Ouh, là, là... Tu ferais mieux de t'inscrire !

Wink

Ps : Ici, vous choisissez VOTRE avatar !
Il était une fois Poudlard *
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 parce qu'il faut une fin, pour avoir un début

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Empty
MessageSujet: parce qu'il faut une fin, pour avoir un début   parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Icon_minitimeSam 18 Juil - 5:10

« Il y a ceux qui sont cons parce qu'ils oublient de réfléchir
Et il y a ceux qui réfléchissent pour ne pas montrer qu'ils sont cons.»

feat Sirius & Satine


    On fait tous des rechutes. Parce que l’humain, dans son intarissable et évidente faiblesse, ne peut trouver le repos que dans la satisfaction de ses envies et la complaisance de sa chair. Tirer notre joie de la satiété, se soûler d’un bonheur davantage conquis qu’acquis. L’effort ne vient pas de l’homme, sinon il aurait disparu en même temps que ces êtres préhistoriques dont le nom fait mention des journaux. Non, il est apparu avec la volonté et le courage, à cette époque embrouillée où les chevaliers n’étaient point des brutes assoiffées de sexe mais des galants serviteurs à la recherche de l’accomplissement et de l’amour. Seulement, voilà : il arrive parfois que même les personnes les plus intentionnées coulent, enracinées dans des années d’habitudes qui ne peuvent être anéanties par le simple pouvoir du verbe vouloir. Et alors, c’est la déchéance.

    Fermer les yeux. Pour voir, dans l’absence de son sens, ce sentiment qui gonfle la poitrine, jusqu’à s'enivrer non pas de vin, mais d’une substance aussi pure, qui nourrit le sang d’énergie, la tête d’illusions, et l’esprit, de volonté. Les rouvrir. Et n’essayer point de se duper ; l’âme sait très bien ce qu’elle recherche, malgré nos tentatives désespérées de la tromper elle-aussi pour se laisser aller sans remord aux jeux malheureux des corps. Sirius se disciplina intérieurement, maudissant cette chair qui le poussait à trouver le réconfort d’une peau contre la sienne, pour le simple bonheur de ne plus se sentir seul, même si cette joie, nourrit par une passion infidèle, est éphémère. Ne pouvait-il pas se soustraire à ses envies, pour ainsi s’adonner à des passe-temps plus sains et respectueux, envers lui et son avenir? Car à ainsi rejeter le présent, pour n’avoir qu’un vague aperçu du futur, il se risquait dans les ombres indistinctes d’un dessein tout aussi flou.

    La jeune femme en face de lui avait fait quelques pas ; le beau gryffondor haussa les sourcils. Décidément, la gente féminine était semblable en tous points. S’avancer, pour toujours mieux saisir leur proie. Ne savaient-elles pas que la séduction, cet art entretenu avec davantage de passion à l’époque médiévale et non avec cet irrespect qu’ils osent appeler ‘drague’, tenait du langage plutôt que du contact? Par ce fait même, des mots au goût de miel auraient dus se frayer un chemin dans l’esprit du brun, avant que la jambe de cette gourgandine ne fasse de-même en commettant l’habituelle erreur d'entrer dans l'espace personnel de l'autre. Dialecte confus, bien que récité à la manière d’une tirade, qui ne veut rien dire de plus que sa finalité. À savoir le destin fatidique de cette conversation banale. Point de roses ou de chocolats : seulement une partie de jambes en l’air, dont l’issue serait la satisfaction temporaire et l’oublie, le lendemain, de celui ou celle nous ayant fait l’honneur d’accompagner la nuit par un acte sans doute journalier. Monsieur Black était-il nostalgique? Sans doute pas. Il n’avait jamais connu ce temps si beau et pourtant mystique, où les hommes faisaient la cour comme ils faisaient l’amour, à savoir avec passion et délicatesse. Où les femmes étaient prudes mais sages, pondérées mais utiles. Non, il était de cette ère, un siècle grossier où les demoiselles l’obligeaient presque à agir avec indécence, tant elles étaient provocatrices. L’empressement, toujours et encore. Jusqu’à oublier pourquoi il s’était lancé dans une telle aventure. Celle d’un monde impitoyable, qui ternissait sa vie, souillait sa peau, lessivait son esprit. Welcome in the world, dear Sirius.

    « Pas aujourd’hui, Céline. J’ai besoin d’être seul. » murmura le rouge et or, d’une voix seulement audible pour lui et elle. Autour des deux protagonistes, les élèves se bousculaient, cherchant à atteindre la sortie de la salle de cours.
    « Je serai près du grand saule, si tu me cherches… »
    Un clin d’œil goguenard. Les hommes étaient pourchassés. Par ces bêtes puissantes, dangereuses, que l’on nomme Femmes.
    « Cécile…C’est terminé, tu comprends?»

    Il n’avait jamais été doué dans l’art de camoufler la réalité dans des paroles enrobées de sucre. À quoi bon faire durer une situation qui est vouée, d’une manière ou d’une autre, à l’échec? Il l’avait utilisée, certes. Mais c’était les règles ; ne savait-elle pas à quoi elle s’exposait, en acceptant de jouer avec lui, à ce jeu cruel qu’est l’amour? Il n’était pas fait pour être un « petit ami ». Plutôt un amant. Les sentiments trop féroces, il les laissait à James et compagnie. Lasse, Sirius s'appuya sur le mur derrière lui.
    Les jours ne se ressemblaient que trop...
Revenir en haut Aller en bas
Satine Lovegood
Préfète de Serdaigle _ 5e année
Préfète de Serdaigle _ 5e année
Satine Lovegood


Messages : 294
Magie : 400
Age : 32
Matière préférée : Enchantements
Qualité : Drôle
Défaut : Impulsive

Parchemin du Sorcier
Sang: Pur
Citation: * La plus grande vérité qu'on puisse apprendre un jour est qu'il suffit d'aimer et de l'être en retour. (Moulin Rouge)
Affinités:

parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Empty
MessageSujet: Re: parce qu'il faut une fin, pour avoir un début   parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Icon_minitimeSam 18 Juil - 11:46

[Ouh là, je te préviens je ne pourrais pas faire autant de lignes que toi !]

    Le cours était fini. Enfin ! Ce n'était pas que Satine n'appréciait pas l'art subtil des potions mais elle ne s'était jamais vraiment sentie à l'aise dans cette pièce sombre. Les volutes se dégageant de derniers chaudrons lui procuraient une sensation d'étouffement. Désagréable.
    Elle ramassa ses affaires d'un geste preste et jeta un coup d'oeil vers l'avant de la pièce.

    Slughorn faisait un clin d'oeil à quelques élèves, dont tout le monde les savait priviligiés. "Le Club de Slug"... Satine leva les yeux, en faisant un minuscule sourire en coin. Slug avait déjà tenté de la "rallier" mais la jeune fille n'en voyait pas vraiment l'intérêt. D'ailleurs, elle le vit lui lancer un regard en coin.

    * Oooh non ... *

    Elle lui fit un petit signe de la main pour lui dire au revoir, saisit son sac et se précipita pour quitter la salle de cours, déjà bien désemplie. Elle allait pouvoir prendre l'air : les Serdaigle avaient une heure de creux, sauf ceux qui suivaient l'enseignement de l'arithmancie -c'est à dire 3 personnes. Mais...

    - Satine !

    C'était sa copine, Hannah. Satine se retourna et comprit pourquoi cette dernière l'avait appelée : elle venait de renverser de la bisque de crapaud sur la table.

    - Qu'est-ce que tu peux être maladroite, murmura Satine en sortant sa baguette. Evanesco.
    La bisque atterit dans l'évier. Allez viens, on y va maintenant !

    Elle attrapa son amie par le bras et elles quittèrent précipitamment la salle de cours. Elles passèrent devant un jeune homme appuyé contre le mur. Satine pensa qu'il avait un drôle d'air. Elle s'arrêta et dit à Hannah qu'elle la rejoindrait plus tard. Puis, elle revient sur ses pas, vers le gars qu'elle savait en Gryffondor. Il lui semblait qu'il trainaît souvent avec trois autres garçons, et la bande se croyait populaire. Enfin, pour le moment, il était tout seul.

    Elle s'approcha de lui, ses bouquins serrés dans les bras :
    - Hey. Remus, c'est ça ? Ca va ? Tu as une tête bizarre.

    Satine avait toujours eu ce... franc-parler. Certains trouvaient ça dérangeant parfois, mais elle, elle n'y prêtait pas attention. Après tout, ce n'était pas méchant. Et puis, autant aller droit au but
.


Dernière édition par Satine Lovegood le Lun 20 Juil - 14:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://once-upon-a-time.bbactif.com
Invité
Invité




parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Empty
MessageSujet: Re: parce qu'il faut une fin, pour avoir un début   parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Icon_minitimeSam 18 Juil - 22:27

    Quelques secondes. Pas plus, pas moins. Qui passent pourtant avec une lenteur absolue, étirées à l’infini par des mains étrangères au malheur d’autrui. Tel un sablier qui s’écoule d’un grincement malhabile, obstrué par quelques grains ayant eu la vulgaire mission de s’infiltrer dans l’horaire des durées. Un moment, si petit fut-il, qui vole l’éternité aux heureux gens, tant sa longueur est en contraste avec ce qu’il représente réellement. Le temps d’un claquement de langue et de dents, d’une tentative désespérée d’arranger sa chevelure. Puis la conscience de l’acte, de l’incidence de ces précieux instants qui en somme, devraient être ralentis alors que précédemment, ils semblaient accélérés. Cette manie, de voir différemment les choses. Parce qu’en définitive, rien n’est fixé, les événements se déroulant selon l’idée qu’on s’en fait, indépendamment de ce qu’il en est dans l’esprit des autres, branchés sur le simple diapason de nos réflexions.

    Il y a ce sentiment que certains se plaisent à appeler l’amour. Celui qui donne soi-disant des ailes à l’amant, qui volera ainsi jusqu’au balcon de sa douce. Celui qui agite le cœur, bien que sa corrélation s’arrête simplement à précipiter ses battements, dans une course déchaînée où le vainqueur ne peut toucher sa récompense. Celui qui plombe de lourdeur les mains et les jambes, jusqu’à ce que l’impression d’être une masse, un poids qui tombe dans les abîmes de l’océan, donne des vertiges et pousse la victime à se croire léger, mélangeant les véritables raisons de son malaise. Celui qui envahit l’esprit, y poussant en-dehors la prudence et la méfiance, pour les remplacer par la naïveté et la douceur. Celui qui occupe tout, ne laissant de place qu’à l’âme, ce colocataire fort aimable avec qui il négocie, jouant le bonheur de son hôte. Si’ inclina légèrement la tête, se maudissant de se laisser ainsi aller aux réflexions, alors qu’une jeune femme semblant s’avancer vers lui.

    L’ange blond qui lui faisait face venait de parler, l’obligeant à hausser les sourcils de stupéfaction. L’avait-elle bien appellé Remus ? Et pourquoi chercher ainsi à s’insinuer dans sa vie privé ? Les femmes étaient réellement toutes semblables… Jamais elles ne pourront comprendre que l’homme n’éprouve pas continuellement le besoin de se confier, contrairement à elles.Il en avait marre, tout simplement.L’autodestruction. Un mot terrible qui ne devrait pas être utilisé pour décrire un jeune de dix-neuf ans. On peut s’annihiler de plusieurs façons, sans pour autant attirer l’annuité de nos proches. Comme l’enfant qui reste sans souffle, quelques secondes sans cette force vitale qui nous permet de vivre sont suffisantes pour occasionner des lésions invisibles à l’œil de la chair. Et si la guérison n’est pas amorcée, un long processus menant à notre abolition est entamé. Le provocateur de cette situation sera maudit à maintes reprises mais le véritable ennemi persistera dans l’accomplissement de sa funeste besogne. L e pantagoniste? Cette même personne qui se dit persécutée. Douleur, affliction, torture! N’y-a-t’il pas de plus grand mal que de se sentir déchiré, transpercé par l’être que nous sommes? Les pensées deviennent des anthracites ardents qui consument avec indolence notre belle mentalité. Nos actions se transforment en persécutions, dans le simple but de transmettre nos tourments à ceux qui ne connaissent que l’allégresse. Les cris, les supplications…La pitié n’existe pas dans ce monde où une simple phrase peut se transformer en piège mortel. Frémir de chaque fibres de son corps, anesthésier la souffrance par celle d’un autre individu. L’erreur est humaine mais le pardon ne l’est pas. Haïr ceux qui nous entourent avec une rage iconoclaste. Abhorrer davantage sa propre existence. Destruction. Sirius soupira, reportant son attention sur celle qui abordait le badge de préfète. Devait-il réellement lui avouer que Remus était son copain et que lui, portait le nom des Black? Il devait être si agréable d’être dans la peau du loup-garou…Il était le copain des femmes, le bon pote que tout le monde appréciait. Personne ne lui en voulait à mort et sa réputation ne le suivait pas comme une ombre. Lui en voudrait-il réellement s’Il empruntait son prénom, simplement pour l’instant d’une conversation?

    « Oui, Remus, c’est bien cela… »

    Il pencha la tête vers l’avant, examinant avec attention l’adolescente. Satine… Il la reconnaissait pour l’avoir apperçu à quelques reprises lors de l’exécution de sa fonction. Ne savait-elle donc réellement pas qui il était? Souriant avec amabilité, il poursuivit :

    « Et non, tout va bien. T’inquiètes-tu si souvent pour des personnes que tu connais à peine?»

    Le ton n’était pas cassant mais affable ; Sirius tentait tout simplement de réfreiner ses ardeurs et sa personnalité première. Car s’il n’avait pas usurpé l’idendité de son ami, il aurait sans doute tenté d’attrapper la serdaigle dans ses filets…
Revenir en haut Aller en bas
Satine Lovegood
Préfète de Serdaigle _ 5e année
Préfète de Serdaigle _ 5e année
Satine Lovegood


Messages : 294
Magie : 400
Age : 32
Matière préférée : Enchantements
Qualité : Drôle
Défaut : Impulsive

Parchemin du Sorcier
Sang: Pur
Citation: * La plus grande vérité qu'on puisse apprendre un jour est qu'il suffit d'aimer et de l'être en retour. (Moulin Rouge)
Affinités:

parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Empty
MessageSujet: Re: parce qu'il faut une fin, pour avoir un début   parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Icon_minitimeSam 18 Juil - 22:48

    Elle sourit d'un air amical au jeune homme qui venait de lui confirmer son prénom. Il semblait intrigué dans sa manière de la regarder, mais elle ne réagit pas plus que ça.
    Satine ne savait pas comment cerner ce Remus, elle qui voyait souvent au-delà des apparances. Il semblait si... sombre.

    Il lui demanda si elle s'inquiètait souvent pour des personnes qu'elle connaissait à peine. Apparemment, ce jeune homme n'avait pas envie d'être dérangé. Ou du moins, il n'avait aucune envie de se confier.
    De toute manière, Satine ne l'embêterait pas longtemps. Pour l'unique et bonne raison que s'il n'avait pas besoin d'elle, il l'avait clairement fait comprendre.

    Elle tenta une réponse :
    - Quelqu'un que je connais à peine ? Tu plaisantes, nous sommes ensemble en cours. Tiens, nous avons même un autre cours commun, qui est... Elle sortit son emploi du temps de son sac et le parcourit des yeux un autre instant avant de demander : Tu es bien en Gryffondor n'est-ce pas ?

    Voyant l'air de Remus, elle abandonna :
    - Bon je te l'accorde, nous nous connaissons à peine. Pour tout te dire, je vois juste ta bande rôder de temps en temps mais après de là à tous vous différencier.
    Bref. Enfin, pour te répondre, oui, je m'inquiète souvent pour les gens que je connais "à peine" comme tu dis.

    Elle fit semblant de réfléchir puis prit un air malicieux :
    - Il paraît que ça s'appelle la compassion, Remus.

    Elle referma son sac et dit d'une voix douce :
    - Mais si je te dérange, je peux m'en aller. Je comprendrais.


Dernière édition par Satine Lovegood le Lun 20 Juil - 14:58, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://once-upon-a-time.bbactif.com
Invité
Invité




parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Empty
MessageSujet: Re: parce qu'il faut une fin, pour avoir un début   parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Icon_minitimeDim 19 Juil - 20:13

    Elle était véritablement une fille. Non pas que Sirius ait eût des doutes sur ce point... La robe de la sorcière camouflait mal ses courbes , seul tentation qui aurait pût l'éloigner de son objectif visant à s'approprier l'identité de son ami. Son interlocutrice était bavarde, ce qui n'était pas une nouveauté, vu sa nature. Pourquoi les demoiselles éprouvent-elles si souvent ce besoin de déclarer leurs pensées, plûtot que de se taire? Est-ce vraiment nécessaire de se ridiculiser ainsi, allant jusqu'à se perdre dans leurs réflexions? Il n'était pas de cette ère où les femmes savaient se taire, malheureusement... Retenant une réplique cinglante, Sirius se mordit la langue. Remus était peut-être dans le même cours que cette serdaigle... Mais en quoi cela changeait-il quelque chose au fait qu'ils ne se connaissaient sans doute pas suffisamment pour que celui-ci éprouve le besoin tenaillant, urgent
    irréprésible, de se confier?

    La jeune fille sembla remarquer son air, puisqu'elle changea de sujet, répondant directement à cette question. Cette fois, le gryffondor ne pût retenir un sourire sur ses lèvres. Cette bleu et argent avait un franc-parler qu'Il appréciait. La compassion hein? Et que dirait-elle s'il lui apprenait qu'actuellement, il faisait preuve de sympathie à son égard en ne tentant pas de l'amener dans son lit pour ce soir? Elle n'apprécierait sans doute pas, après réflexion...

    « J'aime bien les gens honnêtes. »

    Oui...Remus aurait sans doute répondu un truc du genre. Après tout, n'était-il pas ainsi ? Amical avec tout le monde, pacifique...Mon dieu! Comment pouvait-il supporter une telle vie? Passant la main dans ses cheveux par habitude, Si' regarda à nouveau Satine, l'air amusé. L'avait-il vexée?

    « Non, tu peux rester, voyons. Je te trouvais simplement très aimable, voilà tout. »

    Un clin d'oeil charmeur. Merde, c'est vrai, il était Remus... Voulant rectifier ses intentions, la rouge et or reprit avec assurance:

    « C'est que les gens sans arrières-pensées sont rares de nos jours, tu comprends? »
Revenir en haut Aller en bas
Satine Lovegood
Préfète de Serdaigle _ 5e année
Préfète de Serdaigle _ 5e année
Satine Lovegood


Messages : 294
Magie : 400
Age : 32
Matière préférée : Enchantements
Qualité : Drôle
Défaut : Impulsive

Parchemin du Sorcier
Sang: Pur
Citation: * La plus grande vérité qu'on puisse apprendre un jour est qu'il suffit d'aimer et de l'être en retour. (Moulin Rouge)
Affinités:

parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Empty
MessageSujet: Re: parce qu'il faut une fin, pour avoir un début   parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Icon_minitimeDim 19 Juil - 22:50

    Lorsque Remus lui répondit qu'il la trouvait très aimable, elle éclata d'un rire cristallin :
    - Vraiment ?!

    Elle eut un grand sourire, dévoilant ses belles dents et reprit :
    - Tu es un garçon étrange, Remus. Les gens honnêtes ne sont pas toujours appréciés. La plupart du monde préfére s'enfermer dans des mensonges ou des cachotteries afin de s'inventer une situation plus agréable que celle dans laquelle elle est véritablement.
    Effectivement, les gens sans arrière-pensée ne sont pas rares...

    Satine lui lança un regard entendu. Elle commençait à mieux le cerner à présent. Ce jeune homme semblait avoir des radars à la place des yeux. "Sans-arrière pensée", hein ?
    - C'est dommage, conclut-elle.

    A cet instant, à l'autre bout du couloir, le professeur Slughorn sortit de sa salle de classe. Il fit un signe de main en leur direction, auquel Satine répondit d'un petit signe de tête. Puis elle se tourna de nouveau vers Remus :
    - Cet homme est l'exemple de type de ce que nous venons d'évoquer. Tu as déjà vu la collection de photos de sorciers et de sorcières célèbres qu'il a sur son étagère ?

    Mais comme le maître des potions semblait avancer vers eux, d'un pas décidé, Satine attrapa Remus par la manche, ne lui laissant pas le temps de répondre :
    - Désolée de te traiter de la sorte mais on bouge s'il te plaît !

    Elle n'avait pas envie de passer son heure libre à discuter avec Slug... Il aurait encore cherché un moyen de l'inviter à ses "soirées privées"...
Revenir en haut Aller en bas
https://once-upon-a-time.bbactif.com
Contenu sponsorisé





parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Empty
MessageSujet: Re: parce qu'il faut une fin, pour avoir un début   parce qu'il faut une fin, pour avoir un début Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
parce qu'il faut une fin, pour avoir un début
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Il était une fois Poudlard * :: 
Le Château
 :: Les cachots et le sous-sol :: Couloirs
-
Sauter vers: