Samedi aux milles devoirs ( Pv Alexis)

Samedi. Pas de cours aujourd'hui, mais cela n'empêche pas que je ne vais pas perdre mon temps à faire n'importe quoi ou me permettre de me prélasser sur le fauteuil de la salle commune et ne rien faire. Bon, en d'autres termes, j'ai un gros devoir à faire ! Un très long devoir de potions à faire, et en plus, sur les filtres d'amour. Dans ce devoir que le très sympatique Horace Slughorn nous a donné à faire, nous devons décrire le plus puissant des filtres d'amour, en d'autres termes l'Amortentia, donner les effets exactes du filtre d'amour, les effets secondaires s'il y en a... Donc, tout ça égal très longue recherche ! Quoique je n'ai pas vraiment à me plaindre car en ce moment même, je suis en train de fouiller les étagères de la bibliothèque à la recherche de plus d'informations sur les filtres d'amour. C'est alors que je trouve un livre appelé Les Filtres d'amour : Leurs secrets dévoilés d'un certain Germinald Sorokin. Je regarde de quelle année date ce livre, car je n'en ai jamais entendu parler. Le livre a été écrit en... 1958. C'est quand même récent, mais on ne peut pas dire qu'il date d'hier.

Je m'avance donc vers le comptoir ou se trouve Mme Pince, la bibliothécaire de Poudlard. Même si je comprends qu'elle accorde une attention très particulière aux livres et qu'elle veut qu'on y fasse attention, mais parfois, je trouve que ça vire trop souvent à l'obsession ! Je n'ai pas de souvenirs précis, car je n'ai pas eu à faire avec elle, mais je me souviens de certaines impressions quand je l'ai vue gronder un élève de première année. Je regarde à nouveau le livre que je vais emprunter. Il n'a pas l'air à avoir été utilisé très souvent car il a l'air neuf, même si les pages ont jauni avec le temps. La preuve qu'il ne faut jamais se fier aux apparences et regarder au-delà de ce que l'on voit au premier coup d'oeil.

Je m'avance maintenant vers le comptoir, car la file des cinq élèves avant moi c'est dissipé. J'adresse un sourire amical à Irma Pince qui ne me le rend pas. Je ne suis pas surprise, car elle ne rend jamais les sourires que l'on lui adresse. Tant pis.

<< Mme Vaglio. J'ai souvent l'occasion de vous voir ces temps-ci... >> dit-elle, en me regardant de la tête aux pieds. Je ne sais pas trop pourquoi... Peut-être qu'on a pas les mêmes goûts vestimentaires, ce qui ne m'étonnerait pas car nous ne sommes pas de la même catégorie d'âge. Ou alors elle trouve mes vêtements très bizarres. Je comprendrais un peu si c'est le cas, car ce sont des vêtements moldus, donc des vêtements que l'on ne voit pas très souvent dans notre monde.

<< Oui, Mme Pince. Ces temps-ci je suis un peu débordée, car j'ai beaucoup de devoirs à faire. >>

Quand je finis enfin ma phrase, elle regarde mon livre avec un petit sourire douteux au coin des lèvres. J'ai quelques doutes sur ce que la dame va me dire...

<< Des devoirs, vous êtes sûre, miss ? Vous n'avez pas plutôt l'intention d'ensorceler un beau jeune homme, par hasard ? >>

Je m'en doutais. On pourrait tout de suite la nommée l'indiscrète Mme Pince, ou encore Madame qui ne se mêle pas de ses affaires. Non mais ! Est-ce que ce serait vraiment mon genre de faire un filtre d'amour pour ensorceler un garçon ? Je ne crois pas. Bon, il est vrai que les amours de mon côté ce n,est pas très fort ces temps-ci, et même depuis un bon bout de temps mais je ne m,en plaint pas ! Pas que les garçons ne m'intéressent pas, loin de là, mais j'attend et reste patiente. Ça finira par arriver. De toute façon, pour l'instant, ma priorité est bien sûr mes amitiés et ma très chère Lily, ma meilleure amie, mais aussi mes études. Si je veux devenir ministre de la magie ou encore Directrice du Département de la Coopération Magique Internationale (métier qui m'intéresse, mais que je voudrais exercer seulement si je n'arrive pas à devenir ministre, et même que peut-être je passerai par-là avant de réaliser mon rêve), je dois bosser dur.

<< Non, non. Pas du tout Madame. J'ai un devoir très important à faire pour Lundi en Potions. Et ce livre m'intéresse, donc je veux le lire seulement pour apprendre. Ça vous pose un problème, peut-être ? Sinon, je peux vous le laisser pour que vous fassiez vous même une potion pour ensorceler votre cher Argus. Mais attention, je crois que Miss Teigne pourrait être jalouse. >> dit-je en faisant un sourire à Mme Pince. Je pensais qu'elle allait trouver ma blague plutôt drôle, mais non. Elle se tait et ne dit plus un mot, en me regardant d'un regard froid et méprisant. Elle me rappelle les verts, avec qui je n'ai aucune affinité. Sauf peut-être quelques exceptions. Ceux qui sont capables de respecter les nés-moldus, du moins. Pour en revenir à cette chère Mme Pince, elle a sûrement dû me traiter d'insolente dans sa tête.

Elle finit enfin par me redonner le livre. Sans regarder la bibliothécaire à nouveau, je me dirige lentement vers la table que j'ai prise pour rédiger mon devoir. Je m'assois donc sur la chaise et je me mets à feuilleter le livre. Il contient environ 800 pages et il est très complet, enfin, d'après ce que je peux voir. Je me rends finalement vers l'index de l'encyclopédie et je cherche A comme Amortentia. Il est bien présent. Une chance, car le manuel de potions renferme vraiment des informations sur ce puissant, même très puissant filtre d'amour, mais je crois que ce livre peut m'en apprendre un peu ou même beaucoup plus. Donc, Amortentia... Page 34.

En lisant sa description, j'apprends beaucoup, même une chose que je sais déjà ; l'Amortentia a une odeur très particulière pour chaque personne. Pour être plus précise, il a l'odeur de trois éléments différents pour chaque personne. Au dernier cours de potions, j'ai eu la chance de sentir l'Amortentia. Je dois dire que c'est très attirant comme potion, pour les raisons que j'ai déjà mentionnées. Pour moi, l'Amortentia sent ; l'odeur d'une chaise de ministre, l'écorce de bouleau ainsi qu'une odeur que je n'ai pas pu identifier.

Ainsi le temps passe. Je ne regarde pas l'heure car... je n'ai tout simplement pas le temps. Je fais du plus vite que je peux pour être débarrassée, même si je m'applique beaucoup. Alors que je suis presque rendue à la fin de la définition d'un filtre moins puissant que l'Amortentia, j'entends une voix près de moi. Sûrement que quelqu'un m'adresse la parole, mais je n'ai pas compris ce que cette personne a dit, car j'étais trop concentrée. Je lève donc immédiatement la tête, pour voir à qui j'ai à faire.

Comme tout les serdaigle de sixième années, un devoir de potion avait été donner par leur horrible professeurs. Les potions n'était pas vraiment le fort d'Al' mais il devrait s'en sortir avec plusieurs heures de recherche à la bibliothèque et peut-être quelque coup de main de ses camarades. Aujourd'hui, on était samedi, par définition le samedi, il n'y a pas cours mais pour lui ce n'était pas une raison de ne rien faire. Il fut levé à cause de la lumière qui apparaissait par la fenêtre, Al' se réveille toujours lorsque la lumière fait son apparition; il a le sommeil très léger, un rien le réveil immédiatement. Il alla dans la grande salle prendre son petit déjeuner comme à la quotidienne, il y avait un déjeuner de grand roi (Croissant, brioche, lait chaud, jus d'orange ou pour les grands fan de chocolat: pain au chocolat, éclair au chocolat, chocolat chaud...) Il se régala comme à son habitude, lui qui faisait parti des fans du chocolat. Il eu une petite pensée pour son monde de moldu, et la cantine, il ne mangeait pas aussi bien qu'ici. Il retourna dans la salle commune de serdaigle, pris ses parchemins concernant les potions et lu, au bout de quelques heures, il ne trouva rien de très intéressant par rapport à son filtre d'amour. Il prit donc la grande décision de se diriger vers la bibliothèque sûrement trouvera-t-il quelque chose d'intéressant là-bas. Arriver dans cette salle remplie de livre, il trouva une fille qu'il connaissait plus ou moins mais qu'il savait dans sa classe, il regarda le livre qu'elle avait, ce livre contenait les filtres d'amour. Il se dirigea immédiatement vers elle et finit par lui dire:

-Excusez moi mais vous êtes bien en sixièmes année à Serdaigle?

Il connaissait parfaitement la réponse mais il préféra l'aborder ainsi. Elle avait l'air réellement dans le livre, Alexis la déranger sûrement. Il hésita quelques seconde pour partir et aller chercher un livre sur les filtres d'amour, lui aussi. Il n'eus pas le temps de réfléchir bien longtemps, la fille avait déjà tourner la tête vers lui.